Le premier choix que nous avons fait fut celui de la localisation : nous ne voulions pas un lieu isolé à la campagne où une voiture serait obligatoire pour tout. Nous avons choisi d’être en ville afin de pouvoir marcher ou utiliser un vélo au quotidien.
Le deuxième choix fut de rénover un bâtiment existant plutôt que de construire neuf. Nous avons essayé de réutiliser l’existant au maximum : les beaux murs en pierre ont été nettoyés et réparés, la charpente conservée, ainsi que les planchers…

Ensuite, nous souhaitions minimiser la consommation d’énergie future du lieu. Nous avons commencé par faire réaliser une étude thermique du bâtiment. C’est un coût supplémentaire, mais cela nous a ensuite permis de faire des choix rationnels et quantitatifs. De grandes ouvertures à l’est furent percées afin de ramener de la lumière et de la chaleur, la toiture fut isolée par l’extérieur, de même que le sol et les murs du bâtiment. Tant pis, nous perdons les belles façades en pierre, mais l’environnement est prioritaire.
Pour l’isolation, nous avons choisi des matériaux bio-sourcés (laine de bois) fabriqués en France.

Le seul bâtiment neuf fut l’atelier bois (que nous souhaitions séparer du bâtiment principal pour des raisons d’insonorisation), et celui-ci a été réalisé en ossature bois, un type de construction à l’impact bien moindre que le béton. Idem, l’isolation est en laine de bois.

Grâce à aux bonnes performances thermiques du bâtiment, le seul chauffage utilisé est les poêles de masse à bois. Il s’agit de poêles maçonés qui stockent efficacement la chaleur et la restitue tout au long de la journée.
Pour l’eau chaude nous avons fait le choix de l’électrique, ayant la chance en France de bénéficier d’une électricité décarbonnée.

Nous avons mis en place un réseau d’eau secondaire, alimenté en eau de pluie, pour les toilettes et le jardin. Cela nous permet de limiter notre consommation en eau potable.

Enfin, au salon de thé, la carte change toutes les semaines car nous n’achetons que des produits locaux, et surtout de saison, le chauffage de serres au gaz étant extrêmement polluant.